MAS d'Entraygues

Camp à Anduze

Départ de la structure vers 09h30.


Après avoir chargé les bagages  et tout le nécessaire ( médicaments, draps ... ) , nous proposons à Jean-françois, Olivier, Pascal et Sophia  de prendre place dans le véhicule et nous voilà partis en direction d'Anduze ( 30 ) .
La route sinueuse ne nous joue pas de vilains tours et nous n'avons à déplorer aucun estomac retourné.Néanmoins, un splendide paysage s'offre à nos yeux.
Vers 11h30, nous arrivons à destination. Nos estomacs criant famine nous décidons de manger dans un petit restaurant : « Le Clos du Murier ».
Après avoir bien mangé (terrine et salade, brochettes de saucisse et frites, fromage et dessert), bu du vin (pour tous et avec modération bien sûr !) puis un café, nous nous rendons à
La Bambouseraie.
Ce site dédié  aux plantes, arbres et arbustes existe depuis la fin des années du XIX siècle et depuis, des passionnés de botanique ont tenté de continuer l'œuvre du botaniste Eugène Mazel.
Le parcours est  divisé en plusieurs « arrêts » :
•    L' allée d'entrée et séquoias, dont certains serait les plus vieux de France ...
•    Le village Laotien  qui restitue fidèlement au détail près l'architecture et la décoration de l  'habitat traditionnel Lao ....
•    La ferme, vielle bâtisse cévenole dont la hauteur l'a préservé des crues du Gardon ...
•    Les bambous
•    Les arbres (marronniers, cyprès ....)
•    Le  vallon du  dragon créé, suite à l' année du dragon ( 2000 ), par un sculpteur et paysagiste Français Eric Borja ...
•    L'allée de palmiers de Chine, second axe historique de la Bambouseraie ...
•    Le jardin aquatique, avec une riche collection de végétaux dont une grande diversité de nénuphars.
•    Les serres Mazel (plantes tropicales ...).
•    Le jardin d'inspiration japonaise  (azalées, magnolias, bonzaïs ...)
•    Le Labyrinthe, symbole d'initiation, de cheminement vers la connaissance  mais aussi métaphore du voyage ...
•    Le bambusarium, outil technique et scientifique. Tout comme un arboretum, il regroupe une vaste collection de bambous (plus de 50 espèces ou variétés) ....
•    L'aire de vente, Bamboutique avec une sélection de plantes ornementales, de riches objets, des livres ....

En fin de journée, nous nous rendons sur notre lieu d'hébergement appelé « Val de l' Hort » ou nous sommes gentiment accueillis puis guidés vers nos chambres.
La répartition se fait comme suit : Pascal, Olivier et Olympe partagerons la première chambre.
La deuxième sera occupée par Vanessa, Maryse et Sophia et la troisième par Jean – François.
Nous nous attelons à défaire les bagages et à faire les lits pour que les résidents se reposent avant le souper.Le trajet, la marche, la chaleur et le changement de lieu ont fatigué nos vacanciers.Vers 19 h 30, nous allons manger sur la terrasse ou nous nous régalons d'une cuisine familiale et copieuse.Viens ensuite l'heure des douches et des mises en pyjama et enfin le coucher ou tout le monde ne se fait pas prier.
Un planning de ronde nocturne est établi puis nous nous couchons à notre tour ...s'en se douter que la nuit sera courte voir très courte pour certains !

Une journée qui sans aucun doute sera la plus appréciée des résidents.
Après avoir proposé un réveil échelonné, et pour certains fait une nuit blanche (due à des nuisances nocturnes ...Maryse ? Sophia ? ... le secret sera bien gardé .... ) Nous nous rendons à la salle à manger pour prendre un solide petit déjeuner (mince pas de crème de marron).
Notre deuxième sortie de ce camps est «  Le petit train à vapeur des Cévennes » reliant Anduze à St Jean du Gard  d'une durée de 40 minutes.
Le départ n' ayant lieu qu' à 11 h 30 , nous visitons une fabrique de poterie située à coté de la gare puis nous prenons les billets et achetons les cartes postales pour envoyer aux familles .
Nous attendons le train, mêlés à une foule compacte qui s'est amassée sur le quai de la gare.
Le contrôleur nous aide à hisser les résidents (plate forme) dans un wagon ouvert.
Après avoir passé sous des tunnels, sur des viaducs, nous admirons un paysage époustouflant (dommage que l'eau du Gardon soit à un niveau dramatiquement bas), puis nous voilà arrivés à Saint Jean du Gard  à 12 h 10.
Jour de marché et foule dans les rues, où on nous indique une bonne adresse pour se restaurer,  Le Bellugue (ancienne filature à soie) .
Le temps passe et nous voilà partis vers la gare de Saint Jean pour le retour : 16h – 16 h 40.
Avant de retourner à Val de l' Hort, nous prenons un rafraîchissement à la terrasse d'un snack
Arrivés au gîte, nous proposons un temps de repos avant le souper.
Le changement d' habitude a raison de nous et la deuxième nuit est attendue avec impatience (celle-ci s'avéra tout aussi courte que la précédente !).
Après la corvée rangement et nettoyage, nous faisons les bagages et vérifions les chambres (une photo d'Olivier s'est glissée sous le lit, il est moins une que nous n'ayons un incident diplomatique), nous prenons congé de notre lieu d'hébergement et prenons la direction de l'Aquarium de Saint Jean du Gard .
Avant l'ouverture des lieux, Maryse et Olympe partent en repérage d'un restaurant pour notre dernier déjeuner et le choix sera :
«  Le jardin gourmand » dans un cadre fort agréable.
La visite de l'aquarium ne profitera qu'à une minorité, dommage !
Chemin du retour et changement de temps avec la pluie froide sur Florac puis Ispagnac ou nous cherchons un café désespérément. Cela dit heureusement que cette pluie arrive après notre séjour, cette collation mettra un point final à cette réussite où finalement tous les résidents auront trouvé leur compte. Maintenant retour au rythme Institutionnel...

L'Equipe Educative

Al pauret, coumo a l'aucèlou
Cha, cado jour, soun moursèlou.

Au petit pauvre, comme à l'oisillon
Il faut, chaque jour, un petit morceau.

Chacun, petit ou grand,
A droit à son morceau de pain.


A.S.L fête le printemps (juin 2012)

Alphabet Sport et Loisirs a offert à tous les résidents de la M.A.S un repas champêtre sur le parking du bas de l’établissement. Sous des barnums, à l’abri d’un soleil enfin généreux, tout le monde a pu apprécier le cochon grillé à la broche préparé de main de maître dés 7h30 du matin. Près de 110 personnes étaient présentes en comptant le personnel disponible de tous les services de l’établissement. Le cochon était accompagné d’un aligot et d’un clafouti sans oublier l’apéritif pour la mise en bouche. Tout cela bercé par une ambiance musicale du groupe Solenca composé de résidents d’ESAT et de leurs éducateurs.

Une journée vraiment réussie qui a pu avoir lieu grâce aux différents dons des parents, familles et tuteurs qui nous ont permi de financer les diverses dépenses de ce repas champêtre. Qu’ils en soient remerciés chaleureusement.

Une bien belle manière de fêter le printemps !

L’estieu, tout bieu,
L’autou, tout monjo prou,
L’ibèr, tout pèrd,
La primo nous aprimo.

L’été, tout boit,
L’automne, tout mange à satieté,
L’hiver, tout dépérit,
Le printemps nous amincit.

Le dernier vers nous rappelle qu’à cette époque
c’était à la fin de l’hiver, quand les provisions
s’épuisaient, qu’il fallait se serrer la ceinture.
Aujourd’hui cela a bien changé...


Exposer sa peinture n'est pas une fin en soit !

Depuis quelques années(2003)un Atelier Peinture et Expression est proposé à certains résidents de la M.A.S (9 en 2011-2012). Il a comme objectif de » favoriser l’expression du vécu avec le support de la peinture comme langage à part entière et aider l’individu à émerger au travers de la relation qui peut s’instaurer dans un lieu défini pour cela, hors de l’unité de vie » (tiré du Projet de l’Etablissement). Une fois par semaine deux éducateurs se relayent pour animer cet atelier avec une méthode bien précise : Même si » l’expression est libre, l’animateur intervient seulement pour la mise en place sur un plan matériel, ou incitant l’expression soit par la diffusion d’une musique, soit par la lecture d’un conte, soit par la production d’image, soit par un échange sur ce qui « s’est passé » aujourd’hui, hier…un souvenir commun ou personnel, ou sur ce que « sera » demain, ou l’instant présent. On vient à cet atelier pour peindre mais on peut aussi y parler. Sans doute, il sera nécessaire d’entamer une page blanche à chaque séance. » (P.E) Le partage a aussi une place importante pour la valorisation du résident d’où l’idée d’organiser une exposition annuelle sur le plan régional à Saint Estève (66). Invité à y participer les résidents de la M.A.S d’Entraygues se sont retrouvés avec d’autres artistes de 25 Etablissements ( FAM, Foyer et M.A.S) où 256 oeuvres ont reçu cette attention communautaire qui met en avant l’expression artistique de personnes déficientes capables de cris et d’émotions à part entière. Merci à Jacques M et Marlène P qui sont à l’origine de cet atelier qui s’inscrit pleinement dans une démarche valorisante du résident. Lou papio es un bon ase, Çou disio lou paure Blase. Le papier est un bon âne Disait le pauvre Blaise. Comme l’âne, le papier, s’acquitte de toutes les tâches qu’on lui confie, sans même secouer les oreilles.


La Musicothérapie arrive à la MAS

Depuis peu nous recevons dans notre établissement une musico thérapeute qui intervient un vendredi chaque 15 jours afin de proposer à certains résidents une forme de psychothérapie utilisant l’art musical comme technique d’expression. Les conséquences créatives dans cet accompagnement sonore et rythmique permettent une cure de détente et de relaxation ou un moyen d’expression pour ceux qui n’ont pas accès au langage. Voilà un complément dans la prise en charge qui va certainement enrichir la qualité de soins qui est une des priorités de notre établissement.

La dalho dieu plan piqua
Que bo plan dalha
La faux, il doit bien la taper

Celui qui veut bien faucher
Et ce n’était pas toujours un apprentissage facile.


Les hommes de l'ombre...

Voilà des professionnels qui ne font pas partie directement de la vie des résidents mais qui ont une importance capitale dans leur confort de tous les jours. Leur travail consiste à entretenir, à améliorer, à réparer, à construire, et même à conseiller dans tous les établissements de l’association.

Faisant partie intégrante de l’utilité collective je voulais simplement qu’ils fassent la une d’un de ces articles sur les actualités de notre établissement. L’occasion s’est enfin présentée lors de la réfection de l’Unité Aubrac où après l’installation de la nouvelle cuisine (toute équipée) la Direction Générale a mobilisé plusieurs ouvriers d’entretien pour les peintures, les protections murales et de la menuiserie. Durant plusieurs jours ils ont participé aussi à la vie de l’Unité.

Même si cela a provoqué quelques gênes à cause des travaux, tout le monde (résidents et personnels) a su s’adapter aux contraintes. Par leur gentillesse et leur compétence chacun a vécu ces moments dans la sérénité et la convivialité. D’ailleurs le résultat parle de lui-même avec une Unité rafraîchie dans des couleurs harmonieuses et motivées par une conscience professionnelle qu’il fallait souligner. Alors, je dis merci à Olivier, Georges, Serge, Daniel et Fabrice qui oeuvrent pour le bien être de tous. A bientôt pour d’autres travaux…

N’om se souben toutjour dels serbices
Que n’om o renduts
E jamai d’aque les que lous antres nous rendou
On se souvient toujours des services
Qu’on a rendus
Et jamais de ceux
Que les autres nous rendent.